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NEWS RELEASE: Le troisième sondage de la série de l’ACSM Ontario indique que l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale n’a jamais été aussi important
15 mars 2021
(Toronto, le 15 mars 2021) — Alors que nous marquons le premier anniversaire de la déclaration d’urgence liée à la COVID-19 dans la province, un nouveau sondage met en lumière des tendances alarmantes qui indiquent que la pression exercée par la pandémie sur la santé mentale des Ontariens a atteint des sommets inégalés.
Les données du dernier sondage commandé par l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), division de l’Ontario, montrent que seulement un tiers des Ontariens (35 %) considèrent leur état actuel de santé mentale comme « très bon » ou « excellent », ce qui représente une baisse importante par rapport aux 52 % enregistrés lors du premier sondage en mai dernier.
De plus, près de 80 % des Ontariens croient maintenant que nous serons confrontés à une grave crise de santé mentale après la pandémie — en hausse par rapport aux 66 % enregistrés lors du deuxième sondage de l’ACSM Ontario en août.
Le dernier sondage a également révélé une tendance troublante à la solitude : plus de la moitié des Ontariens (57 %) se sentent plus seuls depuis le début de la pandémie, près de la moitié (47 %) aimeraient avoir quelqu’un à qui parler, et plus d’un tiers (36 %) disent se sentir souvent, très souvent ou presque toujours seuls.
Il n’est peut-être pas surprenant que les taux de stress, d’anxiété et de dépression pendant la pandémie soient également plus élevés que jamais.
Ces données proviennent du troisième sondage d’une série que Pollara Strategic Insights mène au nom de l’ACSM Ontario pour évaluer la perception qu’ont les Ontariens de leur santé mentale au cours de la pandémie.
« Lorsque nous avons décidé de commencer à sonder les Ontariens il y a un an, nous étions inquiets des conséquences de la pandémie sur la santé mentale, a déclaré Camille Quenneville, cheffe de la direction de l’ACSM Ontario. Bien que nous étions inquiets après notre première série de résultats au printemps dernier, la deuxième série, à l’été, a donné des résultats encourageants. Maintenant, les résultats de ce dernier sondage montrent que les gens ont plus de difficulté à faire face aux effets de la pandémie. La nécessité d’un soutien accru n’a jamais été aussi évidente. »
La santé mentale en déclin
La perception qu’ont les Ontariens de leur santé mentale s’est considérablement détériorée depuis les sondages précédents.
- 36 % des Ontariens disent vivre un stress très élevé ou élevé (contre 30 % l’été dernier).
- 35 % ressentent une anxiété très élevée ou élevée (contre 30 % à l’été).
- 17 % se disent toujours ou très souvent déprimés (contre 13 % en mai).
- Plus d’un quart des Ontariens (27 %) consomment davantage de substances pour faire face à la situation (contre 21 % l’été dernier).
- Près de huit Ontariens sur dix (79 %) voient l’impact négatif qu’exerce la COVID-19 sur la santé mentale des autres.
- Malgré les statistiques négatives, plus des trois quarts (77 %) des Ontariens estiment qu’ils gèrent bien les restrictions en matière de santé publique.
L’impact sur les relations
La pandémie a eu un impact à la fois positif et négatif sur les relations.
- 25 % disent que leur relation avec leur partenaire est meilleure maintenant qu’avant la pandémie, tandis que 29 % disent que leur relation avec leurs enfants est meilleure.
- Toutefois, 36 % déclarent que leurs relations avec leurs amis sont moins bonnes et 27 %, que leurs relations avec leurs parents sont moins bonnes.
- Les aspects les plus difficiles de la pandémie ont été de ne pas voir la famille élargie (74 %) et les amis (78 %).
Accès aux services
Les Ontariens sont plus nombreux à avoir confiance dans leur capacité à trouver des services de soutien en matière de santé mentale et de dépendances maintenant (52 %) que lors du premier sondage (44 %), mais :
- Un plus grand nombre de personnes qui essaient d’obtenir du soutien maintenant trouvent cela difficile (35 %) par rapport à l’été (27 %).
- Parmi ceux qui ont reçu du soutien, 70 % l’ont trouvé utile.
- Près de neuf personnes sur dix (88 %) pensent maintenant que l’impact sur la santé mentale s’aggravera si la pandémie se poursuit (contre 83 % cet été).
- Plus de la moitié de la population de la province (52 %) affirme que la pandémie a creusé l’écart entre les différents niveaux de soins de santé offerts en Ontario.
Les inquiétudes concernant la COVID-19 demeurent
Un an après le début de la pandémie, et malgré l’arrivée des vaccins, les Ontariens en général sont toujours préoccupés par le virus lui-même.
- 84 % sont préoccupés par les nouvelles souches
- Huit personnes sur dix sont inquiets du fait que les gens ne pratiquent pas la distanciation physique (81 %) ou ne prennent pas les précautions nécessaires (77 %).
- Les gens restent inquiets qu’une personne de leur entourage puisse contracter le virus (78 %).
Le sondage en ligne de Pollara a été réalisé auprès de 1 004 adultes ontariens du 19 au 22 février. Il comporte une marge d’erreur de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.
Des services de soutien en santé mentale et en lutte contre les dépendances demeurent accessibles tout au long de la pandémie dans les filiales de l’ACSM de la province. Vous pouvez trouver votre filiale locale de l’ACSM à cmha.ca/fr/trouvez-votre-acsm-locale.
À propos de l’Association canadienne pour la santé mentale, Ontario
L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), Ontario, est un organisme de bienfaisance sans but lucratif. Sa mission est d’améliorer la vie de tous les Ontariens grâce au leadership, à la collaboration et à la poursuite continuelle de l’excellence en matière de services communautaires de santé mentale et de lutte contre les dépendances. Sa vision est celle d’une société qui investit dans la santé mentale de tous. Elle est un conseiller de confiance auprès du gouvernement, qui contribue au développement des systèmes de santé grâce à la formulation de politiques et de recommandations qui favorisent la bonne santé mentale. Chaque année, les 28 filiales locales de l’ACSM, ainsi que les fournisseurs de services communautaires de santé mentale et de lutte contre les dépendances de la province, viennent en aide à environ 500 000 Ontariens.